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Jazz Festival de Bâle 2019 Pianistes virtuoses

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L’orient à  la rencontre du nouveau jazz avec les pianistes Faraj Suleiman et Kamaal Wiliams

Faraj Suleiman : le premier pianiste de jazz de Palestine

Faraj Suleiman est un compositeur et pianiste palestinien né il y a 35 ans dans un milieu sans lien avec la musique à  part un oncle maternel qui jouait de la musique arabe au violon. Du coup, à  18 ans, le jeune Faraj est principalement occupé à  jouer au foot sur la place du village de Ramy bien avant que la musique prenne le dessus dans sa vie. Sa musique est fortement influencée par les mélodies et les rythmes arabo-orientaux. Il incorpore souvent ces échelles et modalités dans ses compositions. En plus d’être inspiré par sa culture arabe, il est également influencé par les traditions du jazz.

Musicien/pianiste arabe formé à  la musique classique, Bach, Debussy, Stravinsky,dont les nuances le séduisent,  il est constamment à  la recherche de nouvelles formes d’expression pour séduire autant ses auditeurs « orientaux » que « occidentaux ». A ce jour, Suleiman a composé plusieurs albums qui ont placé le piano « oriental » au centre de la composition, allant des compositions pour piano solo aux quatuors, quintettes, arrangements pour chœur et orchestres complets.

Il a sorti un certain nombre d’albums et de projets musicaux tels que : « Login », « Three Steps », « Mud », « Opening of the Palestinian Museum », « Al-Bashiq », « Love in the Cloud », « Once Upon a City”, « Love Without a Story » et recemment “Toy Box”. Il a également composé de la musique pour le théâtre et le cinéma. Pour son premier concert en France en mars 2019, Faraj Suleiman a fait un triomphe à  l’Institut du monde Arabe.

Jazz électro : Kamaal Williams, Pete Martin, Dexter Hercules

Kamaal Williams (alias Henry Wu)  est un musicien britannique et producteur de disques. Williams a pris de l’importance aux côtés du batteur Yussef Dayes en 2016 en tant que moitié du groupe de jazz londonien Yussef. Kamaal Wiliams  a redéfini la fusion expérimentale avec le chef-d’Å“uvre « Black Focus ». Il présente maintenant son album solo « The Return » (2018). Kamaal Williams creuse avec son clavier à  travers des influences jazz visionnaires et les mélange avec des structures, des sons et des signaux des rues de Londres. Le son du clavier, qui rappelle les classiques de la fusion des années 70 de Lonnie Liston Smith et Roy Ayers, est soutenu par des rythmes hip-hop rugueux et des arrangements de cut-up des stations pirates actuelles. Progressif, funky, cosmique, exploratoire et informel, c’est le son d’un musicien qui affine ses talents sous des formes toujours nouvelles et passionnantes. Williams interroge l’assemblée de la Kaserne sur le jour de la semaine : on est bien samedi ? Alors, on danse !!! Quand on lui demande quelles sont ses idoles, Kamaal répond volontiers Michael Jackson ou Herbie Hancock. Le gars a bon gout.

Kamaal Williams a développé une double casquette musicale assez exceptionnelle. D’un côté, il s’est initié au jazz au sein des clubs de Peckham, via les compilations de Gilles Peterson et en collaborant avec des musiciens comme le batteur Yussef Dayes avec qui il monte le projet Yussef Kamaal. De l’autre, il s’est plongé dans les musiques électroniques, a publié plusieurs EP sous le nom d’Henry Wu et fait le tour du monde pour livrer d’impressionnants DJ sets comme récemment en clôture du festival Les Nuits Sonores à  Lyon.

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